north coast 500 ecosse

Après avoir séché le rendez-vous deux fois (deux fois !) revoilà un petit Chardon, écrit dans le train qui m’emmène d’Inverness à Edimbourg, après une magnifique semaine passée sur la route North Coast 500, au Nord-Ouest de l’Ecosse.

S’assoir dans le train, laisser aller ses jambes sous la table et ses pensées par la fenêtre. Lundi dernier semble remonter à une éternité. Lundi, je me couchais de bonne heure pour sauter, dès le lendemain matin, dans le train pour Inverness, avec Assa de Kiltissime, que vous connaissez maintenant très bien (PS : oui, c’est bien elle que vous entendez à mes côtés dans le podcast Ecosse Toujours!). Une fois à Inverness, on ne s’attarde pas : on s’achète quelques pommes et on va récupérer notre voiture de location, pour filer, enfin, vers la North Coast 500, un itinéraire à couper le souffle, que nous allions parcourir en quatre jours. Bien trop court, bien sûr, mais c’est déjà une première expérience dans ce coin d’Ecosse touchant et intriguant.

stevenson lighthouse phare

Je ne vais pas tout vous raconter maintenant, je vais d’abord un peu dormir, puis j’écrirai un article complet sur cette expérience. L’objectif, pour moi, était de faire quelques repérages, car je me rendrai dans la région plus tard cet été, en tant que guide. Nous voulions également en prendre plein les yeux, quitter un peu la ville. Lorsque nous planifions cette aventure, nous pensions que le Brexit serait alors passé – nous avons finalement vécu une semaine très étrange, où les moments passés dehors, coupés du monde et de l’info, s’intercalaient avec la lecture des éléments récents, et de grandes discussions entre Assa et moi. Je me suis sentie à la fois libre et loin de tous les tracas, et à la fois prise dans l’étau politique, toujours plus serré, toujours plus perturbant.

north coast 500 ecosse

Un mois sans contrat

Le premier avril dernier, je finissais mon premier mois « d’indépendante ». Je n’ai toujours pas trouvé le terme adéquat. L’anglicisme utile de « freelance » ? Ce mois de mars fut riche et mouvementé : j’ai écrit une dissertation d’histoire médiévale écossaise, j’ai fait plein d’interviews, j’ai emmené quelques familles en visite guidée à travers Edimbourg, j’ai visité les îles de Mull et d’Iona, et j’ai, pour la première fois, accompagné un groupe hors d’Edimbourg. Tout s’est plutôt bien passé et j’ai même eu quelques jours de vacances, puisque je suis allée dans ma famille au Maroc pour quelques jours ! Le mois d’avril s’annonce sur le même modèle : pas de jours de repos, et puis, à la fin du mois, quelques jours ailleurs.

dornoch

Je pensais que devenir freelance allait pouvoir me permettre d’avoir plus de temps libre. Pour le moment, ce n’est pas le cas, car mon été s’annonce plein de défis et il n’y a pas de temps à perdre. Si tout se passe bien, en octobre, je pourrai ralentir la cadence. Mais tout va bien, tout est sous contrôle. J’en profite pour piteusement m’excuser si vous m’avez adressé un message resté pour le moment sans réponse, j’essaye de garder le rythme, mais parfois, je perds le fil. On va y arriver.

L’Ecosse et l’Alsace enfin réunies ! 

En ce moment, je lis La Disparition d’Adèle Bedeau, un roman de Graeme Macrae Burnet, un romancier écossais. Plein de petits hasards m’ont menée à ce livre… D’abord, l’auteur sera l’invité du Forum du Livre, le salon du livre qui a lieu tous les ans à Saint-Louis, dans le sud de l’Alsace. L’événement à lieu du 10 au 12 mai, et malheureusement, je ne pourrai pas en être. L’Ecosse est l’invitée spéciale, cette année ! D’autres auteurs écossais ou liés avec l’Ecosse sont également invités : Jenny Colgan, Jen Mouat, David Jackson…
Mon amie Laurence Peyrin, qui a écrit plusieurs romans ces dernières années, sera également présente au Forum du Livre, et si vous vous y rendez, n’hésitez pas à plonger dans l’univers de ses romans et à lui faire coucou de ma part !
Bon, revenons à Graeme Macrae Burnet. Il se trouve que le roman que je lis se passe à Saint-Louis, la ville où se déroule le festival. C’est un joli hasard… Pour moi, Saint-Louis est une ville un peu spéciale car j’y ai vécu mes années lycées, j’y ai pris un nombre incalculable de trains et de tasses de thé, j’ai passé des heures dans sa médiathèque, et surtout, j’y ai écrit mes premiers mots de journaliste, à la rédaction du journal l’Alsace. C’est ce même journal qui m’a demandé d’aller rencontrer Graham Macrae Burnet à Glasgow, pour écrire un article à paraître dans les pages du journal avant la conférence du romancier. C’est génial, non ?

macrae burnet

Si vous avez lu ce livre, ou si vous avez des questions pour Graeme Macrae Burnet, faites-m’en part !