edimbourg edinburgh

Si vous me lisez depuis un moment, vous savez que je m’intéresse aux visites guidées et autres expériences en français que l’on peut vivre à Edimbourg. J’ai récemment découvert la visite de Marie, de Cobble Tales, qui m’a permis d’en apprendre plus sur les passionnantes façades de la capitale écossaise. Allez, je vous emmène.

Après-midi ensoleillée à Edimbourg. Je rejoins Marie sur l’esplanade qui se trouve juste à côté de l’office de tourisme, sur Princes Street. Face à nous, la vieille ville irradie. Je retrouve là la toute première image que j’ai eue d’Edimbourg, en arrivant là par un soir d’hiver pour la première fois. Quel meilleur angle pour s’intéresser à l’allure si particulière de la vieille-ville d’Edimbourg ? Après nous avoir donné quelques informations sur les étapes du développement urbain de cette partie de la ville, elle nous embarque dans Cockburn Street pour admirer quelques exemples fameux du « Renouveau du baronnial écossais », un style architectural très en vogue au 19ème siècle qui reprenait généreusement les lignes du style baronnial écossais développé au 17ème siècle, lui-même inspiré des châteaux français et des masures hollandaises. Marie met là le doigt sur un aspect d’Edimbourg qui m’intéresse : si l’on oppose constamment Old Town et New Town, la vieille ville n’est en fait pas si vieille et la ville nouvelle pas si jeune non plus. Si l’on peut avoir l’impression d’évoluer dans une ville inchangée depuis des lustres, quand on marche sur le Royal Mile, c’est en fait une illusion : tout autour de nous a été refait maintes fois, et très souvent, en imitant un style plus ancien. C’est à n’y plus rien comprendre ! Mais Marie, heureusement, nous explique bien tous les détails.

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J’aime bien voir Edimbourg comme une ville-sandwich, où l’on a constamment construit sur d’autres éléments, où les souterrains ont toujours eu leur importance. La vieille-ville a bougé, beaucoup bougé, et on peut facilement voir les traces de ces mouvements, quand on observe bien. C’est une thématique qui m’intéresse beaucoup, notamment en ce moment, alors que je suis plongée dans l’écriture d’un jeu de piste à taille réelle, dans la vieille ville. Marie nous emmène voir les immanquables, sans oublier de nous faire passer dans des ruelles mystérieuses, qu’on ne voit pas forcément. On parle des plus vieilles maisons, endormies là depuis le 16ème siècle, tout comme des nouveautés architecturales, comme le National Museum of Scotland ou le Scottish Parliement.

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Le Parlement, d’ailleurs, m’en bouche vraiment un coin. Ce bâtiment est souvent critiqué dans son architecture, mais l’histoire qu’il porte est vraiment intéressante pour qui prend le temps de s’intéresser aux symboles utilisés par l’architecte catalan Mirales, qui a imaginé ce bâtiment. J’aime particulièrement l’usage du bois et des poutres, qui rappelle les Highlands ainsi que le magnifique plafond de l’ancien Parlement, juste à côté de la cathédrale St Giles, utilisé par les députés écossais jusqu’en 1707 et l’Acte d’Union entre l’Angleterre et l’Ecosse. Depuis, le hall est utilisé par la Cour Suprême et les avocats y mènent leurs conciliabules. En semaine, il est possible de le visiter gratuitement et c’est absolument bluffant !

Pour profiter pleinement de la visite de Marie avec Cobble Tales, pas besoin d’être un as en architecture. Marie saura guider votre regard pour reconnaître les styles, les matériaux et les intentions artistiques. Pour moi, connaissant déjà bien la ville, cette visite a permis de mettre en lumière des aspects encore ignorés, des détails que l’on ne voit plus. Si vous découvrez Edimbourg pour la première fois, c’est également un très bon moyen de prendre le temps de regarder Old Town de près et d’attirer votre curiosité sur certains aspects qui pourraient vous aider à organiser votre découverte de la ville par après.

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Durant la saison, Marie proposera plusieurs créneaux pour une visite privée de la ville d’Edimbourg, il suffit de vous inscrire en cliquant sur ce lien. Et si ça coince, n’hésitez pas à m’envoyer un petit mot à sarah@frenchkilt.com !