films sur l'ecosse

Voici une sélection de 20 films sur l’Ecosse pour vous permettre de découvrir plusieurs autres visions de l’Ecosse : drôles, poétiques, dramatiques, rigolotes…  C’est simplement une sélection, et beaucoup de films manqueront. Comme d’habitude, je vous propose d’ajouter vos propres pépites dans les commentaires ! Par ailleurs, l’article sur les séries écossaises suivra, car ça allait vraiment faire trop long sinon…

Pour aller plus loin, VisitScotland a édité une très belle brochure – en anglais seulement – qui brosse un magnifique portrait de l’Ecosse cinématographique et indique des dizaines de lieux de tournage.

Allez directement au chapitre qui vous intéresse :

Films de société sur l’Ecosse

Films historiques sur l’Ecosse

Films d’aventure en lien avec l’Ecosse

Films d’animation et jeunesse sur l’Ecosse

Et si vous aimez les listes du genre, j’ai aussi publié une liste de romans sur l’Ecosse qui devrait vous plaire !

Films de société sur l’Ecosse

La Part des Anges – Ken Loach (2012)

L’histoire. La Part des Anges est sans doute l’un des films de Ken Loach les plus connus, et pourtant, pour une fois, le réalisateur britannique ne déroule pas un drame social, mais une comédie. Nous voilà à Glasgow, où l’on suit Robbie, un « ned », comme on dit ici, un jeune violent et désoeuvré. Après une énième condamnation, il se retrouve à faire des travaux d’intérêt général. L’éducateur qui l’encadre l’emmène visiter une distillerie, et c’est la révélation pour Robbie. Il se met à tout apprendre du whisky, mais, quand il entend parler d’une mise en vente d’un whisky hors de prix, il décide de tenter un gros coup.

Pourquoi le voir ? Ce film plaît absolument à tout le monde : c’est une comédie, soit, mais c’est avant tout une histoire de rédemption, un parcours intérieur, une découverte de soi. Et quand tout ça se trame dans les beaux paysages des Highlands, on ne peut qu’être charmé. Mon seul conseil : regardez-le en version originale… mais avec les sous-titres, bien sûr ! Et si vous avez apprécié la performance de Paul Brannigan, qui incarne Robbie, vous le retrouvez dans Under the Skin et la série The Nest (lire plus bas).

Sweet Sixteen – Ken Loach (2002)

L’histoire. 10 ans avant La Part des Anges, Loach s’intéressait déjà à une certaine partie de la jeunesse écossaise, urbaine et laissée pour compte. Il explorait déjà le thème du progrès personnel, de la décision – ou non – de faire partie du système. Nous suivons là le parcours de Liam, un ado de Greenock, qui veut faire une surprise à sa mère, qui sortira bientôt de prison. En utilisant les moyens à sa portée – le trafic de drogue, comme tout le monde autour de lui – il entame une progression sociale toute relative, même si, ce qui l’intéresse au fond, c’est de nouer des liens forts et plein de sens avec sa mère. Et là, l’argent ne joue aucun rôle.

Pourquoi le voir ? Vous reconnaîtrez peut-être Martin Compston, qui fait de Sweet Sixteen son premier succès. Il apparaît aussi dans la récente série écossaise The Nest. Ce film dur et rempli de jurons (n’essayez pas de compter les f*ck, ça va bien trop vite) a aussi une incroyable dimension humaine et  tendre. Il contribue aussi à montrer un autre aspect de la vie en Ecosse, loin des pavés romantiques du Royal Mile d’Edimbourg.

Trainspotting (1996)

L’histoire. Un grand classique, que l’on ne présente presque plus ! Trainspotting nous plonge dans le quotidien dramatique et sauvage d’une bande d’amis vivant à Leith, un quartier pauvre d’Edimbourg, dans les années 80. On vit leur camaraderie, leurs soirées folles, leurs matins difficiles. Dans le groupe, Renton (incarné par Ewan McGregor, révélé par ce film) est différent, et il fera tout pour essayer de se sortir de ce monde.

Pourquoi le voir ? Ce film est vraiment à voir, avant tout pour sa dynamique, sa bande sonore, sa plastique. La scène d’ouverture, à elle seule, encapsule tout, et vous ressentez toute l’intention de Danny Boyle, le réalisateur. Il vous livre un aspect de l’Ecosse qu’on ne voit jamais, et qui est pourtant présent. Avec les deux films précédemment cités, il fait un beau trio. Petit détail : même si l’histoire se déroule à Edimbourg, seule la scène introductive a été filmée dans la capitale écossaise. Le reste, pour des raisons de budget, a été filmé à Glasgow et Londres.

Trainspotting 2 (2017)

L’histoire. 20 ans après le premier film, Danny Boyle revient nous conter la vie de ses anti-héros écossais. On retrouve Renton, Spud, Sick Boy et Begbie pour une histoire, pas surprenante, de règlement de comptes. L’histoire continue, mais cette fois, on donne bien plus de place à l’écran à la ville d’Edimbourg, et c’est plutôt bien vu : on en prend plein les yeux !

Pourquoi le voir ? Personnellement, je n’ai pas été vraiment marquée par l’intrigue, mais c’est un plaisir de se replonger dans l’univers de Danny Boyle et de mesurer le changement, entre les deux films. Et pour une fois, la capitale écossaise tient un vrai rôle à l’écran. Tout Edimbourg a vécu au rythme des tournages en 2016, ce qui nous a donné une raison supplémentaire de nous intéresser à ce film.

Trainspotting 2 à la Berlinale - photo Martin Kraft

Dany Boyle et certains de ses acteurs à la Berlinale – photo Martin Kraft

Breaking the Waves (1996) 

L’histoire. Ce film de Lars Von Trier se déroule sur l’île de Harris et Lewis, dans les années 70. Le mode de vie y est très communautaire, axé sur la religion protestante dans sa dimension la plus rigoriste. Dans l’une des communautés rurales vit Bess, une jeune femme souffrant d’un handicap mental. Elle est sur le point de se marier à Jan, un « outsider » qui travaille sur une plateforme pétrolière. Pour elle, c’est source de joie immense que de commencer une vie d’épouse. Mais malheureusement, Jan a un accident grave, qui change tout.

Pourquoi le voir ? J’ai mis du temps à voir ce film car on m’avait promis des  torrents de larmes, mais finalement, c’est plutôt un film dur et révoltant qu’un film triste. Je suis contente d’avoir enfin osé le voir pour l’écriture de cet article, car c’est un film très beau, qui fait réfléchir, sur le destin d’une femme sensible, jusqu’au-boutiste, passionnée, et les carcans sociaux dans lesquels elle vit. La question du poids de la religion est centrale, ainsi que celle de l’incapacité de ces communautés rigoureuses d’accepter et d’intégrer la différence.
L’île est filmée de manière très sensible aussi, on en perçoit tout, la rigueur du climat, la sauvagerie des vagues, le vent incessant. J’ai été subjuguée par la performance d’Emily Watson, pourtant dans son premier rôle au cinéma.

Under the Skin (2014)

L’histoire. Ce film est adapté du roman éponyme de Michel Faber. Il m’a pas mal perturbée, mais commençons par le résumé : des extra-terrestres viennent sur terre, sous forme humaine, pour kidnapper des hommes (dans le livre, on sait pourquoi ils sont kidnappés, mais dans le film, on fait le choix de ne pas se concentrer sur cette dimension de l’histoire).
Un alien prend la forme d’une jeune femme – incarnée à l’écran par Scarlett Johansson -, se trouve un van et sillonne l’Ecosse pour kidnapper des hommes perdus et isolés. Elle les séduit puis les guide dans une sorte de piège, où ils seront avalés par des eaux noires et angoissantes. L’alien va de plus en plus loin, prend de plus en plus de risques. Ce film de science-fiction est avant tout un voyage, une contemplation.

Pourquoi le voir ? Selon le spectateur que vous êtes, c’est le genre de film qui soit vous désintéresse totalement, soit, vous marque profondément. Le rythme est très lent, il y a peu de dialogues : il faut pouvoir rentrer dedans. A titre personnel, même si ce n’est pas mon genre de film, mais j’ai été hautement intriguée par Under the Skin. Visuellement, c’est très graphique, très beau : des clair-obscurs, des lignes, des brouillards et des forêts. On sent une vraie opposition nature / ville, mais j’ai particulièrement aimé la façon de filmer Glasgow et ses gens. Le film lance une profonde réflexion sur la solitude et le contact physique ou émotionnel. L’alien devient de plus en plus humain, pour le meilleur et pour le pire. Un film dur d’accès, mais tentez si vous êtes intrigués !

Local Hero (1983)

L’histoire. Dans les années 80, un Américain surnommé Mac car son nom de famille est MacIntyre (mais il explique vite qu’en fait ses parents hongrois se sont inventés un nom en émigrant aux Etats-Unis, il n’a pas de lien avec l’Ecosse) est envoyé par son entreprise dans l’Ouest de l’Ecosse, pour y ouvrir une nouvelle usine de traitement d’hydrocarbures. Mac et son attaché-case électronique dernier cri arrivent alors dans la petite communauté de Ferness. Là, il s’installe à l’auberge du coin et se laisse charmer tant par les environs que par la communauté. Arrivera-t-il à mener sa mission à bien ?

Pourquoi voir ce film ? Honnêtement, je ne l’ai regardé que parce que j’écrivais cet article. Et pendant tout le film, je me suis demandée « mais qu’est-ce que c’est que cet OVNI ». Je vous le déconseille si vous aimez les scénarios bien ficelés, mais je vous le recommande chaudement si vous aimez voir évoluer des personnages et qu’une dose d’étrange ne vous rebute pas. C’est un film qui ne ressemble à aucun autre, pince sans rire, bizarre, et qui, en bonus, vous réserve de magnifiques paysages du Nord-Est et de l’Ouest de l’Ecosse. Bill Forsyth, le réalisateur écossais, signe aussi Gregory’s Girl, un film qui se passe à Cumbernauld, près de Glasgow. On l’a acclamé pour les mêmes raisons : il ne se passe rien, et c’est magnifique !

Scottish Mussels (2015)

L’histoire. Bon, il fallait quand même que j’intègre une comédie à cette sélection ! Commençons par l’intrigue : Beth est une gentille Anglaise qui gère un centre de protection de la nature quelque part dans les Highlands, Ritchie (Martin Compston comme d’habitude) est un petit dealer de Glasgow toujours à l’affût d’un bon coup. Quand il entend qu’il y a de l’argent à faire sur le braconnage des moules écossaises, il se rapproche de Beth pour avoir accès à toutes les infos pendant que ses deux potes (oui, Paul Brannigan en fait partie) plongent dans les rivières pour ramasser le butin. Mais ce manège va-t-il durer ?

Pourquoi le voir ? Typiquement, c’est le genre de film que j’aime bien voir à la maison tout en faisant autre chose mais qui m’aurait gonflée au cinéma. Outre l’intrigue un peu fade, c’est la montagne de clichés écossais qui est parfois un peu lourde à porter. Mais finalement, on retrouve toujours cette même ligne directrice : l’histoire d’un jeune désabusé qui veut se trouver une raison d’être et qui finit par se dépasser. A voir si vous aimez voir des  gens nager dans l’eau froide, si vous voulez vous changer les idées ou si vous faites un marathon d’acteurs écossais. A ne pas voir si vous n’aimez pas deviner la fin du film à la 20ème minute, si les rom-coms vous gonflent et si vous pensez qu’il y a autre chose que des ceilidhs dans les Highlands.

Moon Dogs (2016)

J’ai vu ce long métrage lors du festival du film à Edimbourg. C’est l’histoire enivrante de trois ados qui fuient leur île, dans les Orcades, pour rejoindre Glasgow. Un film plein de musique et de liberté. J’avais écrit tout un article dessus,vous le retrouverez ici. 

Films historiques sur l’Ecosse

Whisky Galore (1949 et 2016)

L’histoire. J’ai vu le film de 49, mais pas encore celui de 2016 ! La racine de ce film est une histoire vraie : en 1941, un cargo chargé de milliers de bouteilles de whisky s’échoue au large d’Eriskay, dans les Hébrides Extérieures. Peu après, les locaux allèrent récupérer les bouteilles et les cachèrent partout sur l’île. La police tenta de récupérer la cargaison et certains insulaires écopèrent de courtes peines de prison. Deux ans plus tard, l’écrivain Compton Mackenzie publie Whisky Galore, inspiré de ce fait réel, mais placé dans des îles fictionnelles. Et puis, en 1949, on adapte ce roman au cinéma, en filmant sur l’île de Barra. La version de 2016 a été filmée dans l’Aberdeenshire.

Pourquoi le voir ? Le film de 1949 est vraiment drôle, bien rythmé et cocasse. C’est, à mon goût, une très bonne comédie pour se plonger dans le quotidien des Ecossais des îles pendant la guerre. A regarder avec votre bouteille de whisky préférée !

Braveheart (1995)

Même si ce n’est pas le film le plus palpitant à commenter, je ne pouvais pas NE PAS le mettre dans cette liste. Tout critiqué qu’il soit, Braveheart a permis de mettre l’Ecosse sur la carte pour beaucoup de spectateurs, qui se sont ensuite passionnées pour l’histoire du pays.

L’histoire. Le film se concentre sur le personnage de William Wallace, interprété par Mel Gibson. Wallace était un soldat originaire du Sud de l’Ecosse du 13ème siècle, qui s’opposa fermement à la présence des Anglais en Ecosse. Dans le film, on suit la rebellion de Wallace, jusqu’à la grande bataille du Pont de Stirling en 1297, puis celle de Falkirk en 1298. Robert the Bruce joue un rôle secondaire dans le film, et pas très clair : il est tiraillé entre son envie de soutenir Wallace et l’ordre donné par son père de soutenir les Anglais.

Pourquoi le voir ? Braveheart, c’est un bon vieux film ambiance cotte de mailles et chevaux fumants. Malgré nombre d’imprécisions historiques (les peintures faciales, les kilts, le côté sauvageon de Wallace qui était en fait un homme de bonne famille… ) le film a su toucher en jouant sur la corde sensible de l’opprimé face à l’envahisseur, et a mis beaucoup d’eau dans le moulin de l’idée de l’indépendance écossaise.

Outlaw King (2017)

L’histoire. On reste sur la même période historique que Braveheart, mais juste quelques années après, et avec un personnage principal différent : Robert the Bruce, roi d’Ecosse depuis 1306, vainqueur de la bataille de Bannockburn contre les Anglais en 1314. Le film s’intéresse justement à l’arrivée de Bruce sur le trône de l’Ecosse et toutes les tensions politiques présentes au sein du pays. On assiste là au développement d’un roi d’Ecosse choisi par ses pairs, et non pas devenu roi par héritage.

Pourquoi le voir ? Bien sûr, un film historique a toujours des failles, des imprécisions : c’est normal, c’est un film ! J’ai, pour ma part, bien aimé cette interprétation, car on en prend plein les yeux en termes de paysages écossais et de châteaux.

MacBeth (2015)

L’histoire. Cette adaptation au cinéma de la pièce éponyme de Shakespeare a fait couler beaucoup d’encre : sa photographie est très spéciale, tous les dialogues sont en vieil anglais. Macbeth, un lord écossais, reçoit une prophétie. Il doit devenir roi d’Ecosse. Poussé par sa femme, il tue le roi et prend le trône, avant de se morfondre dans la culpabilité.

Pourquoi le voir ? Pour l’ambiance, clairement. S’il est agréable de voir Michael Fassbender et Marion Cotillard se partager l’écran, ce qui m’a vraiment marqué dans ce film est la façon de montrer les paysages. C’est juste dingue ! J’avais assisté à la première du film en Ecosse et j’avais écrit ça.

Marie Stuart, reine d’Ecosse (2018)

L’histoire. Marie Stuart, reine d’Ecosse dans la seconde moitié du 16ème siècle, est sans doute l’une des personnalités historiques les plus racontées, les plus montrées à l’écran. Dans ce film, Josie Rourke s’intéresse à la dualité entre Marie Stuart et sa cousine, Elisabeth 1ère. Le récit commence lorsque Marie Stuart, veuve, revient en Ecosse, son pays natal. En quelques instant, on comprend les principaux enjeux de son règne : des lords pas si cool que ça, un demi-frère qui s’est bien accoutumé au pouvoir, un mariage à faire (mais avec qui ?) et une guerre de religion. Pas mal pour la jeune reine de 18 ans…

Pourquoi le voir ? J’ai bien aimé Marie Stuart, Reine d’Ecosse justement pour le parallèle fait avec sa cousine, et les deux personnages sont bien interprétés par Saoirse Ronan d’un côté et Margot Robbie de l’autre. Au moins, pour une fois, on ne prétend pas faire un film historique où tout est juste, on est plus du côté du Marie-Antoinette de Sofia Coppola, où l’on prend quelques libertés.

Films d’aventures et de fantasy se passant (partiellement) en Ecosse

Highlander (1986)

L’histoire. Ce film de fantasy et d’aventures est devenu une référence, et je peux le mesurer dès que je me trouve devant le château de Eilean Donan, dans les Highlands. « Ah oui, c’est le château de Highlander ! ». Alors c’est qui, ce Highlander ? Incarné par Christophe Lambert dans les premiers films, Highlander est un guerrier immortel qui ne peut mourir que par décapitation, et dont la force augmente quand il tue d’autres guerriers immortels (c’est logique, non ?) Le film fait des aller-retours entre New-York à la fin du 20e siècle et les Highlands du 16e siècle (Highlander est immortel, si vous n’aviez pas suivi).

Pourquoi le voir ? Highlander, c’est vraiment le genre de film qu’on adore détester, qui a un peu vieilli mais qui a quand même marqué sa génération. Et si un Highlander ne vous suffit pas, sachez qu’il y a  eu le 2, le 3 (avec Christophe Lambert) puis d’autres, puis une série télé…

Skyfall (2012)

Comme seule la fin de Skyfall, l’un des James Bond les plus célèbres, a été tournée en Ecosse, j’hésitais à l’inclure à ma liste. Cependant, la fin du film – ainsi que son titre, le nom du manoir de la famille de Bond – fait un clin d’oeil à l’origine écossaise de Bond, imaginée par Fleming, qui créa cet espion éternel.

L’histoire. Après un détour par Istanbul, Shanghai et Londres, Bond est envoyé en Ecosse, où se trouve le manoir Skyfall, où il retrouve sa boss M et quelques ennemis. Ca ne vous surprendra pas : ça va barder !

Pourquoi voir ce film ? Pour les magnifiques plans de la vallée de Glencoe et la voix d’Adèle, bien sûr.

Harry Potter

Encore une fois, voici une série de films où l’Ecosse ne joue pas un rôle foufou. Cependant, certains lieux de tournage sont devenus l’objet de véritables pèlerinages, comme par exemple, le viaduc de Glenfinnan, dans les environs de Fort William. A Edimbourg, il n’y a pas de lieux de tournage à découvrir, mais plusieurs sources d’inspiration pour la romancière J.K. Rowling. Beaucoup de paysages vus dans le film ont été dénichés en Ecosse : la balade à dos d’hippogriffe de Harry, les matches de Quidditch, l’épreuve de la Coupe de Feu qui oppose Harry à un dragon… VisitScotland les liste d’ailleurs juste ici.

Animés et films jeunesse sur l’Ecosse

Rebelle (2012)

L’histoire. Ce long métrage d’animation est réalisé par les studio Disney. L’histoire vous transporte dans l’Ecosse médiévale du royaume (fictif) de Dunbroch, où Mérida, la princesse, doit se fiancer. Elle réfute cette idée et réussit à battre, lors des Highland Games organisés par son père, tous les prétendants. S’en suit une quête existentielle où Mérida bataille avec les normes conservatrices de la société tout en renouant avec certains aspects de la tradition.

Pourquoi voir ce film ? Rebelle est un conte moderne qui touchera autant les adultes que les plus jeunes. Et au passage, vous pourrez vous délecter (si vous regardez le film en VO) de quelques dialogues en dorique, le dialecte de la région d’Aberdeen !

L’Illusionniste (2010)

L’histoire. Ce film d’animation franco-britannique a été réalisé par Sylvain Chomet, que vous connaissez déjà si vous avez aimé Les Triplettes de Belleville. Pour L’Illusionniste, il a retravaillé un scénario de Jacques Tati. On y suit un magicien menacé par le chômage à Paris, avec le déclin du music-hall dans les années cinquante. Il va tenter sa chance à Londres, puis se retrouve en Ecosse, où il rencontre des gens très intéressés par ses tours.  Certains y voient même de la vraie magie…

Pourquoi voir ce film ? Parce qu’il déborde de beauté et de poésie ! Si vous cherchez une expérience vraiment différente, pour vous montrer l’Ecosse sous un jour complètement original, essayez de trouver ce film d’animation. Déjà, rien que la bande annonce met en appétit !

Petit Vampire (2000)

Disclaimer : je n’ai pas encore vu ce film mais il m’a été chaleureusement recommandé par Ophélie de Cross My Heart and Hope to Die. C’est l’un de ses films d’enfance préférés ! Je ne l’ai trouvé sur aucune plateforme, donc je continue à fouiner !

L’histoire. Un petit Américain déménage en Ecosse avec ses parents, mais il a du mal à s’intégrer. Par ailleurs, il est persuadé de voir des vampires. Un jour, il parvient à en rencontrer un, qui deviendra son ami.

Le dragon des mers (2007)

L’histoire. En fait, le titre original du film est plus intéressant : The Waterhorse. Il fait donc le lien entre deux gros mythes écossais : les Kelpies, les chevaux des mers, et le monstre du Loch Ness ! Dans ce film plutôt humoristique, qui se déroule dans les années quarante, un petit garçon appelé Angus se promène près du Loch Ness et trouve un oeuf bizarre. Quelques jours après, il éclot, et Angus se décide à élever cet étrange animal qui ressemble à un petit monstre à cornes. Mais plus il grandit, plus c’est compliqué… L’animal sera alors relâché dans le Loch Ness, et je vous laisse imaginer la suite !

Pourquoi voir ce film ? Pour rigoler en famille ! C’est très frais, rigolo, dépaysant, plein de rebondissements. Et d’ailleurs, vous recroiserez Emily Watson, de Breaking the Waves, dans un registre différent…

 

J’espère que cette sélection de films sur l’Ecosse vous a plu ! Elle n’est de loin pas complète mais j’ai essayé de vous présenter des films sur l’Ecosse qui s’éloignent un peu des grands classiques.

Prochainement, je compte voir The Wicker Man, Sunshine on Leith et Gregory’s Girl, filmé dans la ville de Cumbernauld. Si vous en avez découverts d’autres, n’hésitez pas à les partager !